Leila Baracchini

Comment les images sont-elles produites ? Quelles représentations – de soi, des autres – se croisent et dialoguent au travers d’elles ? Comment sont-elles susceptibles d’agir sur le monde ? Ce sont certaines des questions que ce travail se propose d’explorer au travers de l’étude d’une production d’art San contemporain dans l’Ouest du Botswana. Poursuivant une recherche déjà amorcée lors de mon travail de mémoire sur les modalités de fabrication d’un « art ethnique contemporain », mon projet de thèse vise à suivre au plus près les pratiques et les discours (sociaux, culturels, identitaires, politiques ou économiques) qui marquent les étapes d’un art en train de se faire.

Après avoir obtenu en 2011 une maîtrise universitaire en lettres et sciences humaines à l’Université de Neuchâtel (ethnologie) et enseigné une année (2010-2011) en tant qu’assistante d’enseignement à l’Institut d’ethnologie de l’Université de Neuchâtel, je suis engagée depuis janvier 2012 comme doctorante boursière au sein du Graduiertenkolleg « Das Bild als artefact » auprès d'Eikones NFS Bildkritik à l’Université de Bâle. Ma thèse de doctorat s’attache plus particulièrement aux questions de l’art, de l’image et de l’objet d’un point de vue anthropologique.


Publikationen


Monney J., Baracchini L., Lateur N., Stocchetti S.

Les Deux-Ouvertures : Le regard et la mémoire, perception d’une grotte ornée paléolithique à la sortie des gorges de l’Ardèche

In: Ardèche Archéologie
2010 (27), 3 - 12